
Les années 80 on été marqué par une crise du mouvement moderne et l’émergence d’un capitalisme financier en Europe et aux États-Unis : délocalisation d’usines, développement de la spéculation, de la titrisation, chocs énergétiques et environnementaux. Parallèlement, la culture post-moderne s’est répandue, avec son imaginaire technologique et pulsionnel, désabusé. Aujourd’hui que la crise de ce monde post-moderne est patente, il semble nécessaire de se tourner vers d’autres horizons.
Beaucoup de personnes expérimentent des formes de vie qui ne sont ni moderne, ni post-moderne (et ni traditionnaliste) : attention vers les choses communes, attitude biotique, esthétique des pensées ordinaires, ces manières d’être dessinent de nouveaux sentiments et de nouvelles pensées, une nouvelle économie affective.
Toutes ces manières d’être sont présentées sous la forme d’un jeu de cartes. Les images de ces cartes représentent chacune une activité, voyage en train, travail avec la forêt, auto-organisation qui illustrent un de ces termes. Toutes ces scènes sont soigneusement construites et reliées entre elles les unes aux autres. Elles sont des syingrammes, à la fois symboles et diagrammes, elles expriment autant le besoin de décrire le monde, que de l’interpréter.
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