UNE NOUVELLE ÉCONOMIE AFFECTIVE

A côté de l’économie, celle de la finance et des marchandises, il existe une autre économie, l’économie affective. L’économie affective, c’est l’économie des sentiments, de nos sentiments. Loin d’un monde clinquant de super riches et de nomades post-modernes, l’économie affective présente des manières d’être et de penser originales et essentielles comme l’amativité ou l’esséité. Cette économie est plus terrestre et plus commune que l’économie prédatrice actuelle. Plus tenue et plus précieuse aussi.
LIMITE PLANÉTAIRE

Les débats autour de l’écologie sont marqués par de profonds antagonismes : pour ou contre la technologie, pour ou contre le développement, composition ou conflit, etc. Au-delà de ce blocage rhétorique, on peut y voir le symptôme d’une stase politique, sociale ou technique de l’écologie en général. Pour imaginer une sortie de cette situation, il semble nécessaire d’ouvrir de nouveaux plans de réflexion et d’invention. Cette étude propose d’explorer quatre lieux problématiques : l’anesthétique ou une nouvelle définition de l’art amenée par l’écologie, la sociodiversité, en terme de pensée et de formes de vie, la formulation de nouveaux modes de représentation de l’espace proprement écologiques et enfin un modèle de relation heureuse avec les machines.
Étude en cours : voir le journal de travail
ART REGRÈS

L’art contemporain est une tendance artistique à part entière, avec son langage, ses manières de penser et son organisation. Cette tendance est largement inspirée par la pensée post-moderne et entre en résonance étroite avec les doctrines néo-libérales et l’économie financière : un art autant de la régression psychique que du regrès social. Cette étude a pour objectif de définir un modèle des concepts en usage dans l’art contemporain des années 1990 jusqu’à aujourd’hui.
LOGIQUE

L’informatique et l’électronique ont transformé notre rapport aux machines. Les machines ne sont plus là seulement pour remplacer la force de travail physique des humains mais aussi intellectuelle. En s’en remettant à ces machines logiques, nous leur déléguons toute une part de notre raisonnement. Dans le même temps, le cinéma, les arts visuels ou encore la musique pop, nous proposent des expériences de l’art centrées sur les émotions et les sensations, à l’opposé semble-t-il de ce monde de labeur intellectuel automatisé. Cette étude est une invitation à s’intéresser aux langages de ces machines et aussi à en reprendre l’usage.