Je cherche des contre-modèles aux courants dominants de l’art actuel. Je travaille particulièrement sur la logique, la critique du post-modernisme, sur les sentiments et l’écologie.
Les réactions émotionnelles encouragées par l’industrie du spectacle et l’automatisation des tâches intellectuelles ont conduit à une dissolution de la logique. À travers l’étude de la logique moderne, j’ai cherché des outils pour réapprendre un usage de la logique et expérimenter des éléments de logique visuelle.
Le monde de l’art contemporain semble être celui de la liberté et du foisonnement des différences. En réalité, l’art contemporain est basé sur des formules récurrentes. À l’aide d’outils issus de la logique, avec le groupe Ikonotekst, nous avons analysé et documenté ces récurrences et montré les liens qui existent entre cet univers, le néo-libéralisme et l’économie financière.
À partir de ce constat, j’ai construit un modèle alternatif appelé « Une Nouvelle Économie affective ». Cette nouvelle économie affective représente des formes de vie et de pensée essentielles comme l’attention aux choses communes, les attitudes biotiques ou le sentiment des pensées ordinaires. Elles orientent notre regard vers de nouveaux chemins, distants de la culture dominante.
La crise écologique et la dérive autoritaire du système néo-libéral sont devenus prégnants. En regard de ce état des choses, j’ai commencé un nouveau projet de travail. Des lignes de recherches ont été initié : Transmissions végétales, le Cabaret Courant faible, l’Aubaine, …
Le fruit de ces différentes études est présenté sous forme d’édition, de dessins, de maquettes, de conférences et de performances.
Nicolas Guillemin
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.