avec une recette de Louis Clais

Symbole
Depuis une dizaine d’années, on observe dans l’art contemporain un certain climat symboliste ainsi qu’une esthétique du symbole. Lire la suite
Lors d’une résidence à l’Opéra à Arles, j’essaie de mettre en relation les dessins de la nouvelle économie affective avec des lieux de la ville. Pour effectuer un choix, je suis parti du thème de l’eau. 7 dessins, représentant 7 concepts de la nouvelle économie affective vont être collés dans la ville : sensonance, ipséité, pensage, outrespection, extension, intrication, incidence. Quelques dessins ont été complété pour y introduire la présence d’une rivière, d’un marais, … Les lieux de collages ont été choisi par rapport au décor de chaque image, train, terrain de jeu, lieu de soin.
Pour en savoir plus sur l’étude une nouvelle économie affective
Cet accrochage présente un ensemble de 20 dessins, finalisation du projet de recherche « Une nouvelle économie affective« . Lire la suite
L’exposition présente une étape du projet « Une nouvelle économie affective » à Kogan gallery.
L’économie affective représente des manières de vivre simples, économes et exprime les sentiments du vivant et du commun. Valeur des signes, sentiment de sa propre existence, amativité des choses, vie dans la forêt, … Des manières de vivre qui vont à l’encontre d’un monde hyper-technologique, consumériste et pulsionnel et qui sont autant d’expériences pour en penser un autre. Cette culture des milieux est développée à travers 20 concepts, esséité, signifiance, accommodement… ; l’exposition présente des images de ces concepts. Lire la suite
Myriam Ziouche qui travaille à la maison de retraite Korian Monceau me propose d’animer un premier atelier, le 13 septembre, à partir des mots de la nouvelle économie affective. Devant les résidents, dont certains atteints de la maladie d’Alzheimer, je présente le projet puis les différents termes. Pour expérimenter l’usage et la signification de ces termes, nous jouons à deux jeux, jeu de la définition et jeu de la question. Myriam a également animée seule un deuxième atelier.
« Au cours du jeu, pour la définition de «combination», le mot «adjonction» est proposé. Comme ce mot suscite des interrogations, une participante lance le mot «ajoutage» (mot existant, rare, mais immédiatement compréhensible). »
Télécharger le compte-rendu d’atelier
« Notre imaginaire est encore marqué par les années 70 ; le voyage, la sexualité, l’alimentation, la nature, y occupent ainsi une bonne place. Mais que ces espérances aient été détournées par le marketing et une invitation frénétique à consommer, ou que la crise économique n’ait dissipé ces rêves, il est certainement temps de reconsidérer cet imaginaire à l’aune de nos modes de vie réels. Attention vers les choses communes, société biotique, sentiment de la réalité, ces manières d’être et de penser dessinent une nouvelle configuration de nos sentiments. L’économie affective, c’est cette configuration qui réunit des façons de faire, une économie et des représentations de soi et des autres, une affectivité. Les 20 cartes, de ce “jeu” de l’économie affective, décrivent des modes, des manières de vivre et de penser, introduites par un ensemble de concepts et de sentiments. »
L’édition sur le site de Récit éditions
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