Une nouvelle économie affective
COLLAGE de 7 dessins à Arles
RÉSIDENCE L’OPÉRA, Arles

Lors d’une résidence à l’Opéra à Arles, j’essaie de mettre en relation les dessins de la nouvelle économie affective avec des lieux de la ville. Pour effectuer un choix, je suis parti du thème de l’eau. 7 dessins, représentant 7 concepts de la nouvelle économie affective vont être collés dans la ville : sensonance, ipséité, pensage, outrespection, extension, intrication, incidence. Quelques dessins ont été complété pour y introduire la présence d’une rivière, d’un marais, … Les lieux de collages ont été choisi par rapport au décor de chaque image, train, terrain de jeu, lieu de soin.
Pour en savoir plus sur l’étude une nouvelle économie affective

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ACCROCHAGE d’atelier une nouvelle économie affective

Cet accrochage présente un ensemble de 20 dessins, finalisation du projet de recherche « Une nouvelle économie affective« . Lire la suite
UNE NOUVELLE ÉCONOMIE AFFECTIVE exposition à Kogan gallery
L’exposition présente une étape du projet « Une nouvelle économie affective » à Kogan gallery.
L’économie affective représente des manières de vivre simples, économes et exprime les sentiments du vivant et du commun. Valeur des signes, sentiment de sa propre existence, amativité des choses, vie dans la forêt, … Des manières de vivre qui vont à l’encontre d’un monde hyper-technologique, consumériste et pulsionnel et qui sont autant d’expériences pour en penser un autre. Cette culture des milieux est développée à travers 20 concepts, esséité, signifiance, accommodement… ; l’exposition présente des images de ces concepts. Lire la suite
Une nouvelle économie affective, ATELIERS à la maison de retraite Korian Monceau

Myriam Ziouche qui travaille à la maison de retraite Korian Monceau me propose d’animer un premier atelier, le 13 septembre, à partir des mots de la nouvelle économie affective. Devant les résidents, dont certains atteints de la maladie d’Alzheimer, je présente le projet puis les différents termes. Pour expérimenter l’usage et la signification de ces termes, nous jouons à deux jeux, jeu de la définition et jeu de la question. Myriam a également animée seule un deuxième atelier.
« Au cours du jeu, pour la définition de «combination», le mot «adjonction» est proposé. Comme ce mot suscite des interrogations, une participante lance le mot «ajoutage» (mot existant, rare, mais immédiatement compréhensible). »
Télécharger le compte-rendu d’atelier
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2ème ÉDITION des cartes d’une nouvelle économie affective

« Notre imaginaire est encore marqué par les années 70 ; le voyage, la sexualité, l’alimentation, la nature, y occupent ainsi une bonne place. Mais que ces espérances aient été détournées par le marketing et une invitation frénétique à consommer, ou que la crise économique n’ait dissipé ces rêves, il est certainement temps de reconsidérer cet imaginaire à l’aune de nos modes de vie réels. Attention vers les choses communes, société biotique, sentiment de la réalité, ces manières d’être et de penser dessinent une nouvelle configuration de nos sentiments. L’économie affective, c’est cette configuration qui réunit des façons de faire, une économie et des représentations de soi et des autres, une affectivité. Les 20 cartes, de ce “jeu” de l’économie affective, décrivent des modes, des manières de vivre et de penser, introduites par un ensemble de concepts et de sentiments. »
Commander l’édition sur le site de Récit éditions
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Économie affective et bricologie

« Le samedi 19 mars le 1er Rendez-vous des Bricologues offre une tribune à ceux qui estiment que la technique est compatible avec la capacité de fabriquer des mondes alternatifs, avec une conscience éthique, sociétale et environnementale. » Site de la Villa Arson
https://www.villa-arson.org/2016/02/festival-bricologique/
« Le mouvement des ateliers, fablab, hackerspaces, repair coffee, atelier de réparation collectifs (vélo ou voiture) crée une relation ouverte entre la technique et le citoyen. L’approche de ces lieux est de considérer que des technologies devenues dures par appropriation marchande peuvent s’adoucir grâce à d’autres formes d’organisation (les ateliers participatifs). Mais étrangement ces propositions de bricotopes joyeux et communs n’ont pas encore été appliqué au champ de la connaissance. La fabrication de la connaissance, dans le sens par exemple de constitution de concepts philosophiques est encore étroitement réservée à des spécialistes. Dans un atelier participatif, on peut bricoler une machine compliquée (un vélo ou une imprimante 3D) sans être ni ingénieur, ni technicien, il me paraîtrait intéressant de pouvoir aussi bricoler des idées compliquées, sans être philosophe. Les 20 fiches de l’économie affective proviennent d’un tel travail de bricolage conceptuel à partir d’une analyse de la société post-moderne et d’expériences vécues partagées. Ma motivation est maintenant de tester si ce bricolage peut opérer et à son tour engendrer de nouveaux projets de connaissance auto-construite. »
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MODE D’EMPLOI des cartes

À l’occasion du Salon du Salon, je met au propre les manières d’utiliser les cartes, à travers quelques opérations élémentaires et des protocoles d’usage.
« Une personne pose une question aux cartes. Toutes les questions sont possibles et bienvenues. Si d’autres personnes assistent à cette interrogation, elles doivent s’efforcer d’accueillir la question aussi saugrenue qu’elle puisse leur paraître. Par contre, si la question est trop compliquée ou confuse, ils peuvent chercher avec le poseur de question à la rendre plus claire. On doit chercher ensuite à utiliser les cartes pour répondre à la question. »
Télécharger le mode d’emploi_des_cartes
Expérimentations avec Philippe et Marine. Conversation.
Un montage sonore réalisé par François Delevaque est mis en ligne pour l’occasion.
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CONVERSATION n°3 sur une nouvelle économie affective
Conversation avec Margaux, Ng, Martin, Paris, 15 janvier 2016
La conversation se déroule en trois temps. D’abord chacun choisit une carte et en donne une définition intuitive à partir du mot seul (et pas du texte de la carte). Ensuite on tire une carte et on tente d’en donner une représentation. Enfin chacun pose une question, n’importe laquelle, puis il tire une carte au hasard. On lit alors cette carte comme si elle fournissait une réponse à la question, et si cette réponse n’est pas suffisante, on l’interprète collectivement.