
« Je viens tous les week-ends avec la tête chargée de problèmes. Je les accroche au figuier en arrivant. Et quand je repars, ils ne sont plus là. » Paroles de jardinier.e.s d’Aubervilliers et de Pantin, agitationspotagères
« En regardant longuement les photographies prises dans ces jardins, je comprend une chose évidente, un jardin est le fruit d’une relation plantes-humains ! C’est une question de surface et on perçoit le jardin comme cela, comme une étendue, « un espace vert ». Dans la ville, ces terrain apparaissent en disjonction avec le reste de l’environnement minéral, mécanique, électrique et anthropique. » La communité des jardins, mondesheureux.net
« Le temps passait. Les immeubles remplaçaient les champs, les pavés, le béton recouvraient tout. Les jardiniers cessaient d’être jardiniers faute de terre […]. » Un conte militant pour petits et grands, Viviane Griveau-Genest

« J’ai toujours eu les plantes dans le sang. C’est une chose qui me reste, qu’on m’a donné dans mon enfance. Le monde réel de la nature. » Paroles de jardinier.e.s d’Aubervilliers et de Pantin, agitationspotagères
« Regarder les relations plantes-humains, c’est regarder les jardins comme un être à part entière. » La communité des jardins, mondesheureux.net
« Au cœur de la nuit les plantes se mirent alors à pousser, pousser, pousser. Ronces, vignes, kiwis, épinards, radis : elles étaient gigantesques, géantes. Elles poussaient et rentraient dans les usines, se faufilaient dans les machines, se glissaient dans les roues des engins, s’accrochaient aux grues, enserraient les moteurs. […] Le lendemain, quand le jour se leva, la ville était une gigantesque jungle.» Un conte militant pour petits et grands, Viviane Griveau-Genest

« Enfin, elle trouva : « Là, dit-elle, il y a des terres mauvaises, polluées, remplies de déchets et dont personne ne veut. Vous pouvez vous installer là. » C’est ce que firent les jardiniers. La terre était mauvaise et pénible à travailler mais à force de soins attentifs et minutieux, les plantes acceptèrent de pousser. » Un conte militant pour petits et grands, Viviane Griveau-Genest
« Prendre en compte la gravité terrestre, c’est acter la contrainte énergétique qui conditionne l’existence de tout être vivant. La plante peut nous rappeler cette relation à un espace polarisé verticalement : tiges qui se dressent vers le ciel, tronc ligneux des arbres, chute des fruits, équilibre de la ramure. » La communité des jardins, mondesheureux.net
« Je suis le calendrier lunaire. Dès fois les gens n’y croient pas. Hé ben c’est valable! La lune montante c’est pour faire grimper les haricots, descendante ça pousse dans la terre, c’est pour les racines (carottes, patates). » Paroles de jardinier.e.s d’Aubervilliers et de Pantin, agitationspotagères

« Chaque fois que je suis dans mon jardin entouré d’immeubles, je me sens privilégiée. Pour moi c’est un paradis. Ce jardin est très important. […] Ces jardins, c’est ma seule bulle d’air. C’est une oasis. Je m’y sens bien. » Paroles de jardinier.e.s d’Aubervilliers et de Pantin, agitationspotagères
« Les jardins apportent de la fraîcheur, à ceux qui ont la chance de pouvoir s’y installer à l’ombre d’un arbre, et aussi pour ceux qui vivent et travaillent à proximité. La température est modulée par l’écran que forme le couvert végétal, mais aussi grâce à l’évapotranspiration des plantes. » La communité des jardins, mondesheureux.net
« Mais voilà que des hommes en belle chemise blanche vinrent toquer à la porte des jardins. « Nous venons de la mairie, disaient-ils et cette terre nous appartient. Rendez-la nous ! Nous voulons créer une piscine pour que les enfants ne se noient plus, des logements pour les malheureux et une gare pour les travailleurs. Nous sommes obligés de bétonner vos jardins pour construire toutes ces choses capitales. Nous regrettons sincèrement qu’il en soit ainsi mais il n’y a pas d’autre solution. » Un conte militant pour petits et grands, Viviane Griveau-Genest
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